Cap Skirring, crash au ClubMed

 
 

 Personne ne savait quel avion était affrété, ni par qui

 

Senegal Club Med Cap Skirring Winterzon

 Le 9 février 1992, un ancien Convair 640 construit dans les années 50 , sous affrété par "Air Sénégal" auprès d'une autre compagnie africaine, "Gamcrest" pour le compte du "ClubMed" s'écrase à 50 Km de la piste faisant  30 morts et 26 blessés. L'avion n'était pas aux normes de sécurité et le pilote âgé de 67 ans avait dépassé la limite d'âge, était "myope et pratiquement sourd" selon la commission d'enquête Sénégalaise. Il aurait confondu les lumières d'une route avec la piste.

D'après l'enquête judiciaire et des témoignages d'anciens passagers qui avaient alerté le ClubMed, le vol vers le "Cap SKIRRING" était depuis des années très fréquemment sujet à des problèmes techniques sans que cela n'émeuve outre mesure les gentils organisateurs de voyage vers le cap "Skirring". En l'occurence Gilbert et Serge Trigano.

Le 6 juillet 2000, devant les juges, les accusés, Serge et Gilbert Trigano ont estimé ne pas avoir été informé d'un changement d'avion et de compagnie aérienne. Personne non plus n'avait pris garde aux avertissements répétés sur l'état déplorable des avions de la dite compagnie. La 16ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris condamne alors Gilbert et Serge Trigano à huit mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende, pour « homicides involontaires » en tant qu'anciens dirigeants du Club Méditerranée.

Après le procès, Gilbert va passer les rennes de la direction du club à Serge.

 

L'appareil en cause, un CONVAIR 640 immatriculé N862FW

 

Lire ICI un article de "L'Humanité" le lendemain de l'accident.

A.V.A.A.C.S.
Association des Victimes de l'Accident Aérien du Cap Skirring.
(Association loi 1901)
Siège social : 46, bd Raspail - 75007 Paris
Secrétariat : 4, rue des Capucins - 92190 Meudon
Tél. / Fax : 01 45 49 35 05

Révolution dans le monde des charters en 2004, depuis le crash en Égypte de Flash Airlines,  une réflexion des pouvoirs publics est entreprise avec les voyagistes pour accorder des "labels" aux compagnies charter et établir ainsi une véritable liste des bons élèves. Les tours operators pourront alors révéler aux passagers le nom de la compagnie avec laquelle il vont voyager.

Mais c'est un peu comme en bourse, les résultats passés ne préjugent pas de ceux à venir