Anciennes "NEWS" du Crash de Habsheim

 
 

CRASH de HABSHEIM

14 janvier 2005

Rebondissement dans l’affaire de Habsheim

    Pour ceux qui voudraient des explications plus détaillées, tous les éléments sont déjà sur ce site:

-  historique 

les boites noires  

le rapport de l'IPSC

Synthèse globale

10 passagers rescapés du crash de Habsheim sont convoqués par un juge d’instruction de Colmar pour répondre d’une accusation de dénonciation calomnieuse envers Claude Gérard. Claude Gérard était le délégué régional Alsace de la DGAC et c’est lui qui a récupéré les enregistreurs CVR et DFDR dans l’épave de l’avion.

Au nom de nombreux passagers rescapés, 10 d’entre eux avaient porté plainte en 1998 à la suite de la divulgation du rapport suisse de l’IPSC qui affirmait que les boîtes aux mains de la justice n’étaient pas les mêmes que celles extraites de l’avion.

Dans leur volonté farouche de recherche de la vérité et des causes réelles de l’accident, les victimes avaient demandé des compléments d’expertise.

Après 5 ans d’enquête, la justice avait conclut que les enregistreurs étaient parfaitement authentiques et hors de tous soupçons, que les expertises suisses n’étaient pas crédibles et que les témoins demandés à être cités par les plaignants ne pouvaient être entendus.

Les victimes étaient déboutées. 

Et réapparaît aujourd'hui Claude Gérard, retraité et ex-fonctionnaire de la DGAC, qui ne craint pas de s’en prendre aux victimes de l’accident, plus de 16 années après le crash.

Que peut-il bien vouloir leur réclamer, à ces hommes et femmes souvent âgées et malades, rescapés miraculeux de l’accident et dont plus d’un reste aujourd’hui encore traumatisé par le crash et l’aviation en général ?

Sereinement et avec confiance, ces 10 passagers rescapés de l’accident vont se battre pour que la recherche de la vérité sur les causes du crash de Habsheim ne soit pas interprétée comme un crime de droit commun.

CRASH de HABSHEIM

26 juin 2004

  Anniversaire du crash

Il y a 16 ans aujourd'hui que l'A 320 F-GFKC d'Air France se crashait à Habsheim. Les victimes, contrairement à notre merveilleuse compagnie nationale, n'oublient pas.

Une trentaine de rescapés se sont retrouvés sur les lieux de l'accident pour se souvenir.

CRASH de HABSHEIM

30 juillet 2003

Ordonnance de non-lieu

Les plaintes des passagers et de Michel ASSELINE contre X... ont été rejetées par le tribunal de Colmar. Un non-lieu est prononcé. Personne n'est étonné!

Dans l'ordonnance, on découvre entre autre que d'après les experts judiciaires  MM.  LEBLANC et MARTIN, le rapport du professeur MARGOT manque de pertinence car personne ne peut affirmer si les bandes sont obliques ou horizontales!

Concernant la demande du témoignage du Colonel SCHNEBELEN, patron des secours le jour du crash, le refus de l'écouter par la Justice est motivé par le temps qui a passé et qui l'empêche donc d'avoir une mémoire claire des faits.

Il est vrai qu'il affirme depuis le début avoir vu deux enregistreurs à l'état neuf déposé sur le sol près de l'épave durant plus d'une heure. Ses fonctions l'amenait à faire des navettes entre les différentes zones de l'accident. Son témoignage contredit donc totalement celui de M. Gérard qui affirme avoir évacué immédiatement les DFDR et CVR dans sa voiture. Y aurait-il eu alors deux jeux de boîtes ?

Le juge conclut enfin que rien ne permet de suspecter l'objectivité et le sérieux des experts comme les parties civiles ont parfois tenté de le faire et donc qu"aucun élément à charge n'est retenu contre les experts MM VENET et BELOTTI ainsi que contre M.Claude GÉRARD.

CRASH de HABSHEIM

Mai 2003

A la veille du 15ième anniversaire de l'accident, les victimes se souviennent.

C'était le 26 juin 1988, au soir de l'accident, le Directeur Général de l’Aviation Civile (DGAC) Daniel TENENBAUM se trouve sur les lieux du crash avec le procureur de Mulhouse, Jean WOLFF. Ce dernier va décider de n'apposer aucun scellé sur les deux enregistreurs de vol, contrairement à sa mission. Les deux boîtes noires partiront ainsi sans contrôle judiciaire vers une destination inconnue.

CRASH de HABSHEIM

Début 2002

Le juge Guichard s'est lassé d'instruire les dossiers sur les accidents d'Airbus: Habsheim et le Mont Ste Odile.

Il décide de laisser tomber.

L'opportunité de rejoindre un cabinet d'étude auprès de la nouvelle mairie de Paris et de son nouveau maire s'offre à lui. Il quitte son bureau de Colmar, laissant tous ses dossiers dans les armoires à son successeur.

La plainte des victimes pour le dessaisissement du juge Guichard déposée auprès de la Cour de Cassation devient obsolète, alors même que la dite Cour n'a pas encore rendu son avis.

CRASH de HABSHEIM

2001, quelques mois après...

Avec une extraordinaire constance, le juge Guichard ainsi que l'ensemble des experts qu'il désigne échafaudent les théories les plus alambiquées pour empêcher toute reconstitution. Il faut croire qu'elle gênerait beaucoup ces messieurs! Ainsi MM Leblanc et Martin jugent inutile toute reconstitution. Le juge Guichard embraye: Circulez! Il n'y a plus rien à voir.

15 février 2001: La Justice est passée.

CRASH de HABSHEIM

30 avril 200: Les experts planchent

La chambre de l'instruction de Colmar a souverainement décidé à huis clos. Elle a approuvé la procédure du juge GUICHARD, mais lui a suggéré toutefois de soumettre les résultats de la reconstitution privée à ses experts, une première!

  Les experts du juge GUICHARD, MM MARTIN et LEBLANC sont entrés en possession des différentes pièces de la reconstitution privée de Michel ASSELINE. Ils doivent se prononcer rapidement sur l'opportunité d'une reconstitution officielle.

CRASH de HABSHEIM

 

10 février 2001

Qui a donc affirmé que la justice détenait des enregistreurs différents de ceux sortis de l'avion ?

En mai 1998, l‘IPSC de Lausanne (l'institut de police scientifique) dirigé par le professeur Margot et reconnu mondialement pour la qualité de ses travaux a affirmé la différence entre le DFDR porté par Claude GERARD près de l'avion le jour du crash et le DFDR aux mains de la justice qui a servi à toutes les expertises judiciaires.  ( voir le dossier photo : les boîtes noires. )    Les références professionnelles de l' IPSC peuvent être consultées sur le site: http://www.Unil.Ch/ipsc/ . Le juge Guichard a désigné deux techniciens, personnes non inscrites sur la liste officielle des experts afin de contredire le professeur Margot et de dénigrer ses conclusions. Questions: qui sont ces deux personnes et quelles qualités es science  peuvent-elles avancer ?